Je vous parle souvent de choix et de la responsabilité que nous avons face à ceux-là même lorsque nous semblons “ne pas avoir le choix”. La majeure partie de nos choix sont pris de façon inconsciente. Mais alors qui est le maître à bord et comment ces choix se font-ils ?
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Dans l’immensité des potentiels, tout est possible. Notre bonheur, notre liberté sont déjà là, en attente dans une forme de réalité parallèle qui n’attendrait que « notre choix » pour les rendre manifeste. Une potentialité existante avant même que la pensée ne l’ait conçue, assez troublant comme concept.
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Dans un processus de décision un tas de facteurs vient s’ajouter à l’équation de votre résultat final. Il y a des facteurs qui vous sont propres (internes), à savoir votre culture, votre éducation, votre passé, votre subconscient, vos croyances, vos émotions, vos désirs, vos pensées, etc. Puis d’autres facteurs qui relèvent plus du collectifs (externes), à savoir le climat ambiant collectif, l’énergie de vos proches / communautés, l’influence qu’ont les autres sur nous, les saisons, le vivant dans son ensemble, etc.
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Ainsi le choix, devrait être considéré de façon très large, comme quelque chose émanant d’un grand tout, plus que de ma « simple » personne car je n’existe pas sans l’environnement que je constitue. Les influences internes et externes sont en perpétuelles échanges d’informations qui créent en chaque instant notre perception de la réalité que l’on vit plus ou moins consciemment.
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Mais pouvons-nous alors réellement parler de choix ? Faisons-nous vraiment des choix, comme si un potentiel réellement existant était à choisir ? Je pense que la réalité est bien plus complexe et que la nomenclature que je trouverais à ce jour plus appropriée serait : nous co-créons en chaque instant avec l’ensemble un chemin, qui n’est ni pré-déterminé ni non-déterminé. Il faut alors s’ouvrir à un possible entre les deux qui irait au delà de nos capacités cérébrales binaires à le concevoir.
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Ainsi nous pourrions nous demander si nous pouvons pleinement comprendre nos choix (ce qui les a causé et par conséquent ce vers quoi ils nous mèneront). Je pense que cette compréhension est primordiale à l’éveil ou alors fait partie de l’éveil. Grandir et avancer sur son chemin ne peut se faire sans vouloir et donc choisir de grandir. Voici là encore « un choix » à faire. Ce choix n’étant pour autant pas directement rattaché à un résultat car l’important ne réside pas tant dans le choix qu’il faut faire mais plutôt dans le pourquoi nous avons fait ce choix.
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Si nous comprenons pourquoi nous avons fait ce choix, alors nous ouvrons une porte vers le changement. Un choix qui aurait pu être pré-établi par tous les facteurs de l’équation cités précédemment se retrouve annihilé et une autre potentialité s’ouvre à nous, voilà comment sortir de la roue du karma. Il ne faut donc pas confondre Karma et déterminisme. Bien que tout acte aura un effet (de causalité) comme nous l’enseigne le Karma. Ce Karma ne sera pas une fatalité déterministe à celle ou celui qui saura passer par l’étude de ses choix passés et ainsi comprendre ses choix dans l’instant. Notre présent façonne notre future, qui change en chaque instant. Serait-ce ici une ouverture vers l’action par opposition à la réaction ? Faisons-nous réellement des choses ou sommes nous la résultante de l’influence de notre environnement ?Revenir à son moi profond, qui est non conditionnable car pur, serait-il la clef du Libre Arbitre ?
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